ORGUE DE L'EGLISE NOTRE DAME DE CHOLET
LE PREMIER ORGUE Il fut offert par l’abbé Marin-Charles BOUTILLIER de SAINT ANDRE, ancien principal du collège, passionné de musique. A sa mort, le 13 mars 1869, il légua une somme assez élevée, destinée à l’achat du premier orgue de l’église Notre Dame. C’est un orgue de la maison STOLZ de Paris. Il comprend alors deux claviers manuels de 54 notes et un pédalier de 29 notes. Le buffet en bois de chêne comporte 25 tuyaux de façade. L’orgue a été placé dans le chœur, du côté de la sacristie des prêtres et inauguré le 23 juin 1870, à 8h. Selon un compte-rendu de l’époque, « les sons de la voix céleste se balançaient sous la voûte de l’église en des cadences d’une douceur irréprochable. La grâce et la perfection des accords élevait l’esprit et tenait toute l’assistance dans le ravissement ». |
A cette époque, seule était terminée la construction du chœur, du transept et des sacristies. Monsieur Dardenne, ancien chef d’orchestre du théâtre d’Angers et professeur de piano à Cholet, voulut bien tenir les orgues. Il fut ainsi le premier organiste de Notre Dame. Mais les orgues, au bout d’une trentaine d’années fonctionnent mal. Leurs 10 jeux ne peuvent plus soutenir de façon convenable les chants des fidèles. Après avoir envisagé leur restauration, on décide, en 1903, grâce à des dons généreux, l’acquisition d’un nouvel instrument. L’ancien orgue est alors cédé à la paroisse de Vihiers.
LE DEUXIEME ORGUE
Monsieur l’Abbé Allain, vicaire de Notre Dame, conseilla le projet présenté par la maison DEBIERRE, de Nantes. Un nouvel instrument de 17 jeux à transmission électro-pneumatique serait placé, sous double buffet derrière le maître-autel, dans deux arcatures, de chaque côté de l’arcature centrale. Cette disposition ne nuirait pas à la perspective si harmonieuse du chevet de l’église et ne masquerait pas la chapelle de la Sainte Vierge. La console serait ainsi dissimulée derrière le maître-autel qui serait avancé de 2 mètres, ainsi que la Sainte Table. L’inauguration solennelle du nouvel orgue eut lieu le dimanche 19 juin 1904, à 2 heures. L’orgue était tenu par Monsieur Gustave BRET, organiste de l’institution catholique, avec le concours des chanteurs de Saint-Gervais.
Monsieur le Chanoine BOSSARD, supérieur de l’institution Sainte-Marie monta en chaire et, dans un langage aussi correct dans sa forme technique qu’élevé dans ses conclusions morales, expliqua, aux nombreux auditeurs, le but et l’esprit de la musique religieuse. Parmi les pièces d’orgue jouées lors de l’inauguration figurent, entre autres : Prélude, fugue et variation de César FRANCK, ainsi que la Toccata de la 5ème symphonie de Charles Marie WIDOR. Les membres du conseil de fabrique exprimèrent leur reconnaissance envers les personnes généreuses qui dotèrent l’église de nouvelles orgues dignes de ce monument. Au bout de 20 ans, des transformations sont apportées avec la mise en place d’une soufflerie électrique. Les contacts de la console sont remplacés par des contacts en argent. En 1930, 1933 et 1940, les soufflets et les peausseries pourries sont changés. Après la guerre, la soufflerie est de nouveau hors d’usage. L’humidité attaque également les tuyaux de l’orgue.
LE DEUXIEME ORGUE
Monsieur l’Abbé Allain, vicaire de Notre Dame, conseilla le projet présenté par la maison DEBIERRE, de Nantes. Un nouvel instrument de 17 jeux à transmission électro-pneumatique serait placé, sous double buffet derrière le maître-autel, dans deux arcatures, de chaque côté de l’arcature centrale. Cette disposition ne nuirait pas à la perspective si harmonieuse du chevet de l’église et ne masquerait pas la chapelle de la Sainte Vierge. La console serait ainsi dissimulée derrière le maître-autel qui serait avancé de 2 mètres, ainsi que la Sainte Table. L’inauguration solennelle du nouvel orgue eut lieu le dimanche 19 juin 1904, à 2 heures. L’orgue était tenu par Monsieur Gustave BRET, organiste de l’institution catholique, avec le concours des chanteurs de Saint-Gervais.
Monsieur le Chanoine BOSSARD, supérieur de l’institution Sainte-Marie monta en chaire et, dans un langage aussi correct dans sa forme technique qu’élevé dans ses conclusions morales, expliqua, aux nombreux auditeurs, le but et l’esprit de la musique religieuse. Parmi les pièces d’orgue jouées lors de l’inauguration figurent, entre autres : Prélude, fugue et variation de César FRANCK, ainsi que la Toccata de la 5ème symphonie de Charles Marie WIDOR. Les membres du conseil de fabrique exprimèrent leur reconnaissance envers les personnes généreuses qui dotèrent l’église de nouvelles orgues dignes de ce monument. Au bout de 20 ans, des transformations sont apportées avec la mise en place d’une soufflerie électrique. Les contacts de la console sont remplacés par des contacts en argent. En 1930, 1933 et 1940, les soufflets et les peausseries pourries sont changés. Après la guerre, la soufflerie est de nouveau hors d’usage. L’humidité attaque également les tuyaux de l’orgue.
LE TROISIEME ORGUE
Sous l’impulsion de l’abbé RETHORE, vicaire à Notre Dame, de Joseph POURRIAS, organiste titulaire, et de la ville de Cholet, un nouveau projet prend forme. Le 20 juin 1962, un devis est proposé par la maison BEUCHET-DEBIERRE de Nantes. Les travaux des tuyaux seront exécutés en 2 tranches. Des éléments du 2ème orgue seront utilisés pour le nouvel instrument. Les travaux vont se dérouler de 1965 à 1969. L’instrument se dote alors de 50 jeux répartis sur trois claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 32 notes. L’orgue ne comporte pas de buffet fermé. Trois larges plates-faces sont logées dans trois ogives du transept droit. Les tuyaux sont écussonnés (gothiques) et proviennent des montres 16 et 8 pieds du Grand-Orgue. Aujourd’hui, cet instrument remplit son rôle dans l’accompagnement liturgique. |
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